Riche en protéines, le quinoa a fait son apparition il y a dix ans en Anjou, un territoire situé au nord-est de la France, devenu le premier producteur européen de cette céréale.
Une étude menée par le FAO a démontré que le quinoa contient davantage de protéines que la plupart des céréales, avec compris entre 11 % et 17 % et qu’il se distingue par la qualité de ces dernières. Cela fait du quinoa français un parfait allié du gouvernement dans sa volonté de favoriser le développement des protéines végétales en France, du champ à l’assiette.
Depuis une dizaine d’années, l’Anjou est devenu le berceau français et européen de cette graine originaire d’Amérique du Sud. Aujourd’hui, 375 agriculteurs cultivent un total de 3 000 hectares et ont récolté 4 000 tonnes de quinoa en 2020 (dont 20 % en bio). La région est le bassin de production le plus important de France, mais aussi d’Europe. La filière Quinoa d’Anjou fournit environ 25 % de la totalité du quinoa consommé en France aujourd’hui.
L’ensemble de la production de quinoa est commercialisé par la Coopérative Agricole des Pays de la Loire, en grande majorité (90 %) auprès d’industriels. On retrouve le quinoa produit en Anjou sous la marque Quinoa d’Anjou en vente directe, en grandes et moyennes surfaces et en boutiques indépendantes.
– Favoriser des cultures alternatives
C’est à la fin des années 90 que la demande des consommateurs est devenue assez importante pour justifier des investissements dans la création d’une vraie filière de production européenne. Cette culture permettait aussi de répondre aux besoins de diversification de la production agricole.
« En Anjou, comme partout en France, les agriculteurs et les terres souffrent d’un manque de cultures alternatives au blé et au maïs, qui finissent par épuiser les sols », explique un communiqué de la filière Quinoa d’Anjou.
« En Anjou, comme partout en France, les agriculteurs et les terres souffrent d’un manque de cultures alternatives au blé et au maïs, qui finissent par épuiser les sols », explique un communiqué de la filière Quinoa d’Anjou.
La culture du quinoa est donc apparue comme une solution alternative, permettant aux agriculteurs de diversifier leurs cultures et de sécuriser leurs revenus. Regroupés au sein de la Coopérative Agricole des Pays de la Loire, ils ont décidé d’orienter leur coopérative vers les cultures rares et innovantes, en filière contractualisée ce qui leur permet de bénéficier de conseils dans la conduite culturale, de la prise en charge de sa récolte et la garantie de débouchés. Plusieurs années de recherche agronomique et de sélection variétale sur le quinoa ont été nécessaires pour tester la résistance des variétés sélectionnées aux intempéries, aux insectes, aux maladies et d’apprécier la qualité́ de leurs graines.
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