Fleury Michon modernise son outil de production et accélère sa transition écologique

Fleury Michon modernise son outil de production et accélère sa transition écologique

Fleury Michon annonce le lancement d’un large plan d’investissement de 120 millions d’euros sur cinq ans. Objectif : moderniser ses sites industriels, accélérer sa transition écologique et développer sa gamme de produits sans nitrites.

« Après deux années difficiles, nos résultats s’améliorent et ce plan d’investissement nous tourne vers le futur, explique

Billy Salha, directeur général de l’entreprise basée en Vendée (région des Pays de la Loir), lors de l’annonce d’un plan d’investissement de 120 millions d’euros.

« Nous nous donnons les moyens de relever les défis de la performance, de la transition écologique et du numérique. »

Fondée en 1905 la marque Fleury Michon, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 735,4 millions d’euros en 2020 – dont 6 % réalisé à l’export – est aujourd’hui n°1 en grande et moyenne surface en charcuterie libre-service, en plats cuisinés frais et en surimi. Bien connus dans l’Hexagone, ses produits sont présents dans 79,3 % des réfrigérateurs des Français.

N°1 du jambon sans nitrites

L’entreprise entend dédier 90 millions d’euros, sur les 120 millions annoncés, à l’optimisation de ses outils de production. Fleury Michon compte 11 sites industriels sur le territoire français et des filiales au Canada, aux Pays-Bas en Slovénie et en Espagne.

Pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs toujours plus exigeants, Fleury Michon investira également environ 15 millions d’euros en R&D avec notamment le développement de nouvelles recettes « sans nitrites ». Le groupe vendéen s’est imposé comme le leader du segment des « jambons classiques sans nitrites », avec 40 % de part de marchés.

Autre chantier prioritaire : la question des emballages. La société s’était déjà démarquée en lançant les plats cuisinés en barquette en bois. L’objectif est désormais d’atteindre 100 % d’emballages recyclables d’ici à 2025. Pour cela, des recherches sont menées sur les emballages en carton pour le jambon et en verre pour les plats cuisinés. 

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