Le groupe Bel, créateur de La Vache qui rit, transforme son portefeuille au profit de produits hybrides, qui mélangent les protéines laitières et végétales et vient de lancer sa première marque 100 % végétale.
Le groupe Bel, connu pour des marques comme La Vache qui rit, Kiri, Babybel et Boursin, a décidé de se diversifier. Si le groupe ne tourne pas le dos au produit laitier, il élargit son portefeuille et prend le virage du végétal en lançant toute une série de produits « hybrides » associant lait et végétaux…. Même la célèbre Vache qui Rit, marque emblématique du groupe Bel avec cinq milliards de portions produites chaque année dans le monde (dans 13 usines de fabrication) existe en version moitié lait de vache et moitié lait végétal. Dans cette logique d’aller vers des produits plus naturels, le groupe a annoncé préparer une nouvelle recette « simplifiée » de la Vache qui Rit contenant moins d’ingrédients et d’additifs.
– Une marque 100 % végétale
En parallèle du développement de produits hybrides, le groupe vient de lancer Nurishh, sa première marque 100 % végétale. Née de l’acquisition en 2020 de la société française All in Foods gamme, Nurishh comprend neuf références de râpés, tranches et blocs végétaux, pour des préparations culinaires.
« Le lancement de Nurishh marque une étape structurante de la présence de Bel sur le marché du végétal, déclare Cécile Béliot, directrice générale du groupe. Nous avons l’ambition, mais aussi le savoir-faire et les capacités d’innovation pour contribuer à rendre l’alimentation végétale véritablement accessible à tous. »
Bel, qui entend se positionner comme le champion du snacking sain, souhaite équilibrer son portefeuille entre le fromage, le végétal et le fruit. Dans cette stratégie, le groupe familial a récemment annoncé être entré en négociations exclusives avec Lactalis pour lui vendre la marque d’origine néerlandaise Leerdammer. Pas question toutefois d’abandonner les produits laitiers. « Notre snacking sain repose sur le mélange de protéines végétales et de protéines laitières. Nous n’avons pas l’intention de nous séparer du lait », conclut Cécile Béliot.
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