Bjorg: The Organic Pioneer, Is French Once Again

Bjorg, le pionnier du bio, redevient français

La marque Bjorg, créée en 1970 près de Lyon, a été rachetée en 2000 par un groupe néerlandais, avant de redevenir français vingt ans plus tard.  

La marque Bjorg, créée il y a trente ans près de Lyon, renoue avec ses racines françaises. En effet sa maison mère, l’entreprise Wessanen, rebaptisé Ecotone en 2020, a installé son siège social à Saint-Genis-Laval (Rhône). L’histoire est peu commune : Bjorg – un des leaders français dans la production et la distribution des produits alimentaires biologiques – est vendu en 2000 au leader du bio, le néerlandais Wessanen. Coté à la Bourse d’Amsterdam, le groupe poursuit ses acquisitions et compte une vingtaine de marques, certaines vendues en grandes surfaces comme Bjorg, Alter Eco ou Clipper, et d’autres dans les magasins spécialisés telles Bonneterre ou Abbot Kinney’s. 

En 2019, le groupe affiche un chiffre d’affaires de 625 millions d’euros, détient neuf usines en Europe (France, Italie, Royaume-Uni, Espagne, Allemagne) et emploie près de 1.500 personnes. A cette époque, le fonds français PAI acquiert 62 % du capital de la société et s’allie au plus gros actionnaire minoritaire (l’actionnaire individuel américain Charles Erik Jobson) détenteur d’un quart du capital, pour reprendre le contrôle de l’entreprise.  

Un an après, la décision est prise de rapatrier le siège social de l’entreprise en France, sur le lieu de naissance de Bjorg.

« Nous y avions déjà nos centres d’expertises et d’innovation, et nous réalisons actuellement 400 millions d’euros de ventes par an en France. C’est donc cohérent pour nous de relocaliser »,

Explique Christophe Barnouin, directeur général du groupe, rebaptisé Ecotone en 2020. 

La même année, l’entreprise devient le premier groupe agroalimentaire européen à avoir décroché la certification B Corp, label RSE le plus exigeant. Le groupe a également pris des engagements ambitieux pour soutenir la biodiversité et développer le végétal. « Nous voulons construire un modèle alimentaire alternatif en France et en Europe. Nous allons porter à 95 % la part de notre chiffre d’affaires généré par les produits végétaux et à 90 % celle du bio, détaille Christophe Barnouin. Pour stimuler la biodiversité dans l’assiette, nous nous engageons à proposer deux tiers de produits ne contenant aucune des neuf espèces végétales sur lesquelles repose aujourd’hui deux tiers de notre alimentation (blé, riz, maïs, soja, huile de palme, etc.). »

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