Recyclage des déchets

La filière agroalimentaire soutient la création d’une filière de recyclage

Plusieurs industriels, réunis au sein du consortium PS25, s’engagent à participer au financement d’une filière française du recyclage des emballages ménagers en polystyrène.

Pots de yaourt, barquettes d’emballages de viande ou de poisson…le polystyrène est partout. Pour lutter contre ce fléau, le consortium PS25 – qui regroupe plusieurs poids lourds de la filière agroalimentaire, dont Andros, Yoplait, ou Lactalis – s’engage à soutenir financièrement la création d’une filière française des emballages ménagers en polystyrène (PS).

« Cette filière permettra de s’inscrire dans une économie circulaire, de réduire l’impact environnemental des emballages en PS », précisent les membres du PS25.  

Le recyclage du polystyrène est une priorité pour les industriels français, qui doivent atteindre l’objectif de 100 % de plastique recyclé d’ici au 1er janvier 2025, fixé par la loi anti-gaspillage et économie circulaire adoptée en 2020.

Après 18 mois de réflexion, le groupe PS25, créé en 2020, est arrivé à la conclusion que les conditions sont désormais réunies pour créer cette filière d’ici 2025. En effet, avec plus de 100 000 tonnes d’emballages ménagers en polystyrène mises en marché chaque année en France, « le gisement est suffisant pour permettre l’amorçage et la montée en puissance d’une filière de recyclage ».

  • Augmentation des débouchés –

Ensuite, le consortium souligne l’extension des consignes de tri, qui sont de plus en plus nombreuses à être en capacité́ de trier les emballages en PS. Enfin, l’émergencede nouvelles technologies de recyclage offre des perspectives intéressantes, « car elles permettent de garantir l’aptitude au contact alimentaire pour la matière recyclée » et donc d’augmenter ses débouchés.

Plusieurs projets de création d’usines de recyclage du polystyrène ont été annoncés ces derniers mois en France. Parmi eux, celui de Michelin, qui permettrait de traiter entre 15 et 20 000 tonnes de PS par an et qui devrait être opérationnel d’ici 2024.