Le spécialiste de la pâtisserie industrielle pour les professionnels injecte 30 millions d’euros dans ses différents sites, dont huit millions pour diminuer son impact sur l’environnement.
Le groupe agroalimentaire Mademoiselle Desserts, spécialisé dans la pâtisserie industrielle destinée aux professionnels, va investir 30 millions d’euros d’ici fin 2022 sur ses différents site, afin de doper sa production et réduire l’impact de ses activités sur l’environnement. Fondé en 2004 et basé à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines) le groupe Mademoiselle Desserts, compte 1 900 salariés sur 12 sites en Europe dont 8 en France et propose près de de 4 000 références aux professionnels de la distribution et de la restauration.
Impactée par la crise sanitaire qui touche l’Hexagone depuis un an, l’entreprise, qui a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 255 millions d’euros (dont un quart hors de France) poursuit néanmoins sa politique d’investissement.
« Nous avons souffert mais nous restons confiants, la consommation repartira. Il nous faut penser à l’après et continuer à dérouler notre plan pour être prêts quand les volumes seront là, a expliqué Didier Boudy, PDG du Groupe. C’est la raison pour laquelle nous avons validé plusieurs investissements très structurants à hauteur de 30 millions d’euros pour accompagner nos clients sur les 18 prochains mois. »
- Moderniser ses outils de production –
Le premier volet de l’investissement prévoit la montée en puissance de son site de Tincques (Pas-de-Calais), acquis fin 2018. Ce projet prévoit l’agrandissement du site avec la construction d’un nouveau bâtiment, l’installation d’une nouvelle ligne de fabrication de mini-beignets et la modernisation de l’outil de production existant (automatisation de certains postes de travail et projet de robotisation de plusieurs tâches). La hausse de la production induite s’accompagnera de la création de 35 emplois sur ce site, qui emploie déjà 303 salariés.
Deuxième volet de ce plan : huit millions d’euros sont investis pour la mise à jour des installations de froid. L’objectif est de supprimer l’utilisation et la recharge des gaz à effet de serre ( utilisés dans les systèmes de réfrigération et de climatisation) et privilégier des équipements neufs tels que les compresseurs, les évaporateurs, les systèmes de dégivrage des surgélateurs qui consomment moins d’énergie et requièrent moins de maintenance.
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