Max Havelaar qui labellise depuis trente ans des produits équitables provenant des pays en développement, décide d’étendre son label aux agriculteurs français.

Le label Fairtrade/ Max Havelaar1, fondé il y a trente ans pour soutenir les producteurs vulnérables d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Asie, va étendre son activité en France.

Ce label, qui ne concernait jusqu’à présent que les productions des pays du Sud – comme les bananes, le café, le cacao ou encore le thé – va s’appliquer dans un premier temps aux céréaliers et aux éleveurs laitiers français.

Pour le lait, l’association travaillera par exemple avec des producteurs de Poitou-Charentes et d’Alsace.

– Garantir une meilleure rémunération

Grace à une méthode de fixation du prix garanti en fonction du territoire et d’un objectif chiffré de revenu, l’ONG Max Havelaar France permettra « une meilleure rémunération des agriculteurs », tout en promouvant des bonnes pratiques agricoles.

« Nous avons utilisé les leçons tirées de nos filières historiques pour créer ce nouveau cahier des charges adapté à la France, en dialoguant avec les producteurs, explique Blaise Desbordes, directeur général de Max Havelaar France. Alors que tout le monde parle de garantir un prix juste, transparent et supérieur aux coûts de production à l’agriculteur, nous le proposons aujourd’hui concrètement et de façon territorialisée. »

Ouvert depuis 2014 aux pays développés, et non plus aux seuls pays en voie de développement, le marché du commerce équitable est en pleine croissance en France. En 2020, malgré la crise sanitaire, l’attractivité de ces produits a continué de progresser avec une hausse des ventes de 12 %, pour atteindre 1,8 milliard d’euros (toutes origines de produits confondues).

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