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Labeyrie Fine Foods veut allier plaisir et responsabilité

Le groupe créé en 1946, détient 17 usines en Europe et s’engage à plus de responsabilité sur l’ensemble de sa chaîne de production.

Acteur majeur de l’agro-alimentaire français, Labeyrie Fine Foods (qui possède les marques Labeyrie, Blini, L’Atelier Blini, Père Olive…) s’est dotée en 2020 d’une nouvelle organisation, et d’une nouvelle feuille de route stratégique. « La RSE (responsabilité sociétale des entreprises, NDLR) est devenue un socle de notre stratégie, explique Jacques Trottier, co-président de l’entreprise qui détient 17 sites industriels, dont 14 en France, 2 au Royaume-Uni, un en Belgique et un au Pays-Bas. « Il y avait auparavant de nombreuses démarches RSE mais prises individuellement au niveau des marques, désormais nous avons une approche globale au niveau du groupe. »

Le groupe spécialisé dans le saumon fumé et le foie gras réalise près d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires et s’est dotée d’une raison d’être[1] : « partager un hédonisme engagé ».

« En effet, notre vision est que l’on ne peut plus opposer plaisir gustatif et responsabilité. Notre rôle est de réconcilier les deux, et de faire de la responsabilité un exhausteur de plaisir », précise Gaëlle Ouari, directrice de la communication, digital et RSE.

Emballages recyclables

Concernant le respect de l’environnement, le groupe s’engage à réduire de 10 % la consommation en eau de ses sites de production et de 8 % la consommation de gaz et d’électricité.  La gestion des emballages est aussi un enjeu central pour cette entreprise qui propose plus de 5 000 références. « Nous travaillons à l’éco-conception, pour que 100 % de nos emballages en 2025 soient recyclables et que deux tiers soient issus de matériaux recyclés », ajoute Gaëlle Ouari.

Si l’entreprise, qui compte 4 600 collaborateurs- est surtout connue pour ses produits du terroir et les produits de la mer (saumon, cabillaud, crevettes, hareng) elle a également un pôle végétal, où sont développés les blinis et les tartinables – autour de l’olive, des pois chiches, de l’avocat … « Pour offrir des produits attendus par les consommateurs et diversifier nos gammes, nous visons une progression du poids de notre chiffre d’affaires en végétal de 15 % à 25 % d’ici 2025 », détaille Gaëlle Ouari.

La société est également attentive au bien être animal et s’engage à ce qu’à d’ici 2025, 100 % de ses matières premières stratégiques animales soient labellisées.


[1] La loi Pacte, adoptée en 2019, consacre une innovation juridique en introduisant les notions de raison d’être et de société à mission dans le droit français. Cette évolution vient répondre à de nouvelles attentes vis-à-vis des entreprises, celles-ci étant en effet perçues comme des acteurs essentiels pour répondre aux enjeux sociaux et environnementaux.