Pour lutter contre le réchauffement climatique, le groupe laitier, propriétaire de La Vache qui rit, s’engage à réduire ses émissions de CO2 de 26 % d’ici à 2035.
Le groupe laitier Bel rehausse ses objectifs environnementaux. L’entreprise, maison mère de La Vache qui rit, s’engage à réduire ses émissions de CO2 de 26 % d’ici à 2035[1].
En 2017, le Groupe Bel avait rejoint l’initiative Science Based Target[2] démontrant sa volonté d’agir pour contribuer à l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris, soit le maintien du réchauffement climatique sous la barre des +2°C.
Dans ce cadre, le Groupe avait défini des objectifs clairs et initié ses premières actions sur son outil industriel.
« Entre 2008 et 2020, nous avons déjà réduit de 60 % les émissions carbone liées à nos opérations », s’est félicitée Cécile Beliot-Zind, directrice générale adjointe chez Bel.
Pour cela, le groupe a optimisé l’utilisation de l’énergie dans ses sites de production et désormais deux tiers de l’énergie utilisées dans les usines sont durables, un chiffre qui atteint 100 % en France. Le Groupe se fixe désormais comme objectif d’atteindre la neutralité carbone de ses usines d’ici 2025.
- Encourager une agriculture durable
Engagé sur toute sa chaîne de valeur, le groupe travaille avec ses producteurs de lait pour développer des pratiques d’agricultures plus durables. Deux initiatives seront lancées cette année : une nouvelle prime de cinq euros pour 1 000 litres en France pour 750 éleveurs qui s’engagent à garantir une alimentation 100 % européenne de leurs vaches et un programme pilote portant sur l’alimentation des vaches et destiné à réduire les émissions de méthane des troupeaux, dès le printemps 2022 en France et en Slovaquie.
Autre piste, Bel confirme son engagement en faveur des protéines végétales. En effet, selon le groupe, certains des produits végétaux commercialisés émettent cinq fois moins de carbone que leur équivalent laitier. D’ici la fin de l’année, une Vache qui rit 100 % végétale sera commercialisée en France puis aux États-Unis.
Pour mesurer l’effet de toutes ces mesures, Bel va se doter d’un indicateur carbone, autour de cinq critères parmi lesquels la contribution à une agriculture régénératrice.
[1] Par rapport au niveau de 2017
[2] Lancée en juin 2015, l’initiative Science Based Targets est un projet conjoint du Carbon Disclosure Project (CDP), du Global Compact des Nations Unies, du World Ressource Institute (WRI) et du World Wildlife Fund (WWF). L’objectif est d’encourager les entreprises à définir des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES)
Plus d’informations sur le secteur des produits laitiers en France : consultez notre infographie.