Assortment of meat

Restauration : l’étiquetage de l’origine des viandes obligatoire en 2022 en France

 

Bonne nouvelle pour les producteurs français de viande : l’étiquetage de l’origine des viandes deviendra obligatoire l’an prochain dans la restauration collective et commerciale.

Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, a annoncé en septembre qu’un décret serait pris d’ici à la fin de l’année pour rendre obligatoire l’étiquetage de l’origine de toutes les viandes dans la restauration collective (écoles, hôpitaux, restaurants administratifs) ou la restauration commerciale.

« Promise de longue date et réclamée par les filières françaises, celle-ci n’était jusque-là obligatoire que pour la viande bovine depuis 2000.

Promise de longue date et réclamée par les filières françaises, celle-ci n’était jusque-là obligatoire que pour la viande bovine depuis 2000. L’an prochain, l’origine devra également être mentionnée pour la viande de volaille, d’ovin, de porc et de caprin.

L’an prochain, l’origine devra également être mentionnée pour la viande de volaille, d’ovin, de porc et de caprin. »

« Promise de longue date et réclamée par les filières françaises, celle-ci n’était jusque-là obligatoire que pour la viande bovine depuis 2000. L’an prochain, l’origine devra également être mentionnée pour la viande de volaille, d’ovin, de porc et de caprin. »

 

  • Faire changer les comportements –

L’affichage obligatoire de l’origine des viandes ne serait donc pas une démarche liée à des exigences sanitaires, mais bien à l’expression d’une volonté de donner la priorité aux filières agricoles françaises. Selon le ministère, 50 % des viandes consommées dans les cantines scolaires sont aujourd’hui importées.

De son côté, le gouvernement veut donner l’exemple. « L’État devra proposer, avant 2024, 100 % de viandes et de poissons de qualité (labels, Siqo, Bio, HVE…) » dans ses cantines, ajoute le communiqué.
Pour soutenir cette mesure et accompagner notamment les plus petites communes dans leur choix, le ministère a rappelé qu’un volet de 50 millions d’euros du plan de relance était d’ores et déjà consacré à l’intégration de produits frais et locaux dans les menus.