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Les desserts la Fermière à la conquête des États-Unis

L’entreprise spécialisée dans les yaourts et les desserts haut de gamme va ouvrir une usine aux États-Unis afin de répondre à la progression de ses ventes.

Bien connus des Français, les yaourts et desserts La Fermière sont en passe de conquérir les États-Unis. L’entreprise fondée en 1952 a réalisé cette année sept millions d’euros de ventes outre-Atlantique. « Le marché progresse très vite et nous doublons notre chiffre d’affaires tous les ans, souligneJean-Jacques Tarpinian qui a repris l’entreprise en 2002. Notre objectif est d’y vendre autant de volumes qu’en France, soit 10 millions de tonnes de produits finis chaque année. »

Pour y parvenir l’entreprisea créé un atelier de fabrication aux côtés d’un producteur de lait où travaillent une quinzaine de salariés. Mais ce site ne suffit plus pour répondre à la demande.

« Nous allons ouvrir une usine en propre aux États-Unis – à Rochester dans l’État de New York – cette année avec l’objectif d’y avoir autant de salariés qu’en France (160 personnes, NDLR) dans les dix prochaines années. »

« Naturally French »

La société, qui propose une gamme de 70 produits, a adopté un positionnement artisanal haut de gamme etsélectionne ses matières premières auprès d’un réseau de producteurs locaux. Une recette qui a fait ses preuves et que le dirigeant veut maintenir aux États-Unis.

« Nos produits sont commercialisés dans des réseaux de distribution premium. Et nous déployons là-bas une stratégie d’approvisionnement local conforme à nos valeurs et exigences de qualité », précise son dirigeant, qui surfe sur le made in France, très populaire auprès des américains, avec des produits estampillés « Naturally French ». En France, la société a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 48 millions d’euros, dont 10 % à l’export. L’objectif de son dirigeant est de porter ce pourcentage à 20 % dans les trois prochaines années. « La demande européenne est très forte sur les desserts, notamment les mousses et les chantilly », confirme Jean-Jacques Tarpinian. Pour y répondre, il a décidé d’agrandir l’usine de Gap, dans les Alpes (site de première transformation) afin d’augmenter sa production de 50 %.

Vous êtes intéressés par le secteur des produits laitiers en France : consultez notre infographie et le site France Terre de Lait.